C’est au retour d’un voyage au Japon qu’est née l’idée d’une série sur ce périple effectué en 2020 au tout début de la pandémie. Mais comment présenter ce voyage sans tomber dans la traditionnelle photo des guides touristiques. C’est à ce moment précis de ma réflexion que j’ai commencé à imaginer un fil conducteur pour mes photographies. L’ukiyo-e ou plus précisément les estampes japonaises.
Cet art graphique n’était-il pas resté pas pendant des siècles l’équivalent de nos cartes postales achetées par les voyageurs nippons pour immortaliser les lieux de villégiature de leurs séjours à travers le pays.
Il ne me restait plus qu’à associer le Japon d’aujourd’hui à ses traditions ancrées dans les valeurs ancestrales d’une société résolument tournée vers le modernisme et de mixer l’ensemble en un patchwork photographique en reprenant les codes des Ukiyo-e utilisés par tant d’artistes nippons au cours des siècles.